L’agriculture irrigable au Burkina Faso reste faiblement développée…
Contexte. L’agriculture irrigable au Burkina Faso reste faiblement développée, malgré un potentiel de 233 500 hectares de terres irrigables et 500 000 ha de bas-fonds facilement aménageables. Seulement 9 % de ces superficies irrigables sont valorisées et l’agriculture irrigable ne représente que 0,6 % des terres cultivables.
La maîtrise de l’eau est l’un des moteurs sur lequel le PNSR s’appuie pour atteindre ses objectifs. La Stratégie nationale de développement durable de l’irrigation (SNDDAI) a d’ailleurs été élaborée en 2003 pour booster les aménagements de périmètres et de bas-fonds en vue de compenser les déficits des productions de saison humide et de procurer des revenus monétaires aux producteurs. Son plan d’action prévoit à l’horizon 2015, l’aménagement de 5 000 ha de bas-fonds et 55 000 ha de périmètres irrigables. Actuellement, plus de 120 milliards de FCFA sont mobilisés pour la mise en oeuvre de projets et programmes de ce sous-secteur. Mais la plupart de ces projets (PAFASP, PIGEPE3, PICOFA, PPB4, PIAME, etc.) seront clôturés d’ici 2013. Le déi de ce programme est donc de maintenir la dynamique de réalisation des infrastructures d’hydraulique agricole afin d’augmenter de 50 % la part des cultures irrigables et de contre-saison dans la production nationale à l’horizon 2015 conformément aux objectifs de la SCADD.
- L’Objectif du sous-programme est d’accroître les superficies en maîtrise d’eau en assurant la disponibilité en eaux de surface et souterraine. La mise en oeuvre de ce programme sera suivie à travers les indicateurs suivants : (i) la capacité de stockage en eau de surface, (ii) les superficies en maîtrise de l’eau et (iii) la part des productions irrigables dans la production agricole totale.